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Figure emblématique et fondatrice de l’anarchisme, Errico Malatesta a contribué à de nombreux journaux, en créant lui-même plusieurs, au cours de sa longue vie à cheval sur les XIX et XXe siècles. Cette anthologie, parue initialement en 1976 chez 10/18, est ici rééditée, revue et augmentée par son traducteur et préfacier, Frank Mintz. On y retrouve des textes théoriques sur les principes de l’anarchisme, des interventions sur la pratique révolutionnaire (syndicalisme, propagande, abstentionnisme, lutte contre le fascisme, etc.), sur divers soulèvements populaires (semaine rouge d’Ancône, révolutions russe et espagnole, etc.) et sur certaines figures anarchistes et socialistes (Sacco et Vanzetti, Kropotkine, etc.).
Les réflexions de Malatesta, loin d’être dépassées, continuent de présenter une grande actualité pour qui se réclame de la vaste et riche tradition de l’anarchisme.

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En faisant du passé table rase, la révolution a donné l’illusion que la seule vraie philosophie russe était le marxisme-Iéninisme, et a laissé croire que tout ce qui précédait l’avènement de ces «lumières» n’était qu’obscure pensée religieuse. En outre, la stature particulière des grands écrivains du XIXe et du XXee siècle a indirectemenl porté ombrage à la tradition théologique et philosophique.
Or il existe une vie philosophique russe authentique, dont les racines remontent à l’empire byzantin. Il n’est pas non plus étonnant de constater que les grands courants de la pensée européenne depuis la Renaissance ont exercé une influence réelle en Russie. Mais les penseurs russes ne se sont pas contentés d’enregistrer ni de traduire la pensée européenne. Ils ont eux aussi développer des courants originaux même si, comme partout ailleurs, on peut aujourd’hui repérer une période des Lumières, un hégélianisme, un romantisme, la présence du néokantisme, celle de la phénoménologie, etc.
Ce qui frappe également, c’est, malgré tous les bouleversements politiques, l’extraordinaire continuité de la réflexion philosophique et l’originalité des penseurs, dont certains comme Berdiaev, Soloviev, Chestov, permettent de donner aux thèmes plus occidentaux un éclairage neuf, et c’est aussi le fait que l’écrasement de la pensée libre n’a tout de même pas réussi à complètement interdire que se maintienne la tradition.
Le volume I couvre la période qui va de Byzance au XIXe siècle ; le volume II traite des grands systèmes de la fin du XlXe siècle et tout le XXe siècle, y compris la «philosophie soviétique».

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Au lendemain de la Grande Guerre, à l’heure où s’affirme la France coloniale, l’Indochine est le joyau de l’Empire et Saigon son emblème. “Perle de l’Extrême-Orient”, elle éclipse les autres villes de la région, même Hanoï, la capitale administrative au passé plus riche. À son apogée dans les années vingt, Saigon apporte ce qu’il faut d’exotisme et de chimères aux jeunes Français qui étouffent dans une métropole étriquée. Elle est bien la “Belle Colonie” où cohabitent et se mêlent différents peuples qui font ainsi l’épreuve du métissage. Miroir d’une France se voulant généreuse et dispensatrice de progrès, la “ville blanche” va nourrir en son sein l’agitation émancipatrice. Saigon la rouge naît dans le sillage du développement économique et réunit toutes les conditions qui vont permettre au mouvement révolutionnaire de s’étendre. L’occupant japonais finira de ruiner ce beau rêve d’harmonie et de délice. En 1945, la Belle Colonie se meurt.

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Contrairement à un lieu commun qui a longtemps prévalu, les Grecs des cités ne passaient pas leur temps à faire la guerre. Parce qu’elle met en jeu le sort de chaque individu et l’existence de la collectivité, la guerre n’est jamais une évidence.
Les Grecs n’aimaient pas la guerre, mais ils avaient appris à s’y préparer, au sein de leurs assemblées, dans leur organisation sociale, par des choix concernant l’éducation, dans l’analyse historique et la réflexion philosophique. Sans cesse, les sociétés grecques soumettent la guerre à discussion et remettent en cause son prétendu caractère naturel. La guerre est une construction sociale, reposant sur des valeurs communes et délimitée par un cadre anthropologique. Elle comporte aussi une part d’ombre concernant les formes d’exercice de la violence, toujours organisée à défaut d’être supportable.
À travers un ensemble de dossiers classiques et de questions nouvelles ou peu abordées, ce livre renouvelle le regard d’ensemble porté sur la guerre appréhendée comme phénomène culturel.

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Des années de Gaulle aux années Giscard, Jean Vigreux retrace ces décennies décisives pour comprendre le temps présent. Avec le retour de Charles de Gaulle, en mai 1958, c’est la naissance de la Ve République, un régime pensé par et pour le Général. L’élection au suffrage universel direct du président de la République, votée par référendum en 1962, rompt avec une tradition républicaine séculaire et entraîne une bipolarisation de la vie politique qui ne s’est pas démentie. En 1962, la fin de la guerre d’Algérie, dont l’ombre portée continue de s’étendre sur la société tout entière, clôt un cycle de guerre ininterrompu depuis 1939. C’est le temps de la haute croissance et du plein emploi. Des politiques volontaristes de modernisation agricole et industrielle, d’aménagement du territoire sont menées avant que le premier choc pétrolier ne fasse basculer la France dans la crise. Faut-il en rester pour autant à l’idée de Trente Glorieuses ? La période fut un temps de bouleversements et de conflits à vif, de refondations politiques et syndicales aussi. Les événements de 1968 ouvrent une décennie de contestations et une époque de libération des mœurs que le politique accompagne ou rattrape. ” Tout est politique ” : le politique ici donne le ton, mais sous la forme d’une histoire sociale du politique qui varie les échelles du local au national, met l’accent sur les hommes et les réseaux.
Une lecture renouvelée des débuts de la Ve République, années de modernisation autant que de contestations.

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Yahia Belaskri, écrivain et journaliste algérien vivant en France, écrit des nouvelles et des romans. Il a publié entre autres Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut, éd. Vents d’ailleurs (2010, Prix Ouest-France-Étonnants Voyageurs 2011) et dirigé le recueil collectif Algéries 50 chez Magellan et Cie (2012).
Ce livre consacré à l’émir Abd el-Kader lui vaut déjà de nombreuses invitations dans des festivals littéraires internationaux.
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The 1967 Arab-Israeli War rocketed the question of Israel and Palestine onto the front pages of American newspapers. Black Power activists saw Palestinians as a kindred people of color, waging the same struggle for freedom and justice as themselves. Soon concerns over the Arab-Israeli conflict spread across mainstream black politics and into the heart of the civil rights movement itself.Black Power and Palestineuncovers why so many African Americans–notably Martin Luther King, Jr., Malcolm X, and Muhammad Ali, among others–came to support the Palestinians or felt the need to respond to those who did.
Americans first heard pro-Palestinian sentiments in public through the black freedom struggle of the 1960s and 1970s. Michael R. Fischbach uncovers this hidden history of the Arab-Israeli conflict’s role in African American activism and the ways that distant struggle shaped the domestic fight for racial equality. Black Power’s transnational connections between African Americans and Palestinians deeply affected U.S. black politics, animating black visions of identity well into the late 1970s.Black Power and Palestineallows those black voices to be heard again today.
In chronicling this story, Fischbach reveals much about how American peoples of color create political strategies, a sense of self, and a place within U.S. and global communities. The shadow cast by events of the 1960s and 1970s continues to affect the United States in deep, structural ways. This is the first book to explore how conflict in the Middle East shaped the American civil rights movement.
Ce site permet la diffusion gratuite de livres traitants de divers sujets comme l'histoire, la politique, les sciences, les religions, etc… Cette bibliothèque propose de rendre accessible à tou-te-s, un certain nombre de références bibliographiques souvent peu connues du grand public et/ou simplement difficiles d'accès en France. Nous ne partageons pas forcément les idées de tous les auteurs publiés, mais ces ouvrages peuvent servir à alimenter nos réflexions et ainsi, réfléchir sur les différents mécanismes de domination. Cette liste n'a pas la prétention d'être exhaustive, mais elle s'intéresse à l'histoire des différentes luttes menées par les opprimé.es à travers le monde et notamment au processus de décolonisation avec ses différents courants de pensée, celles et ceux qui l'ont incarné.es, encouragé.es, diffusé.es… Ce site permet également de faire connaitre ou redécouvrir des auteurs, des poètes, des philosophes ou même des idées, qui ont traversé notre histoire, mais qui se sont souvent arrêtés aux portes de l'occident et de son universalisme blanc. Si vous êtes à la recherche d'un ouvrage, nous pouvons tenté de le trouver et de le mettre a votre disposition au format numérique. Si vous le souhaitez, en échange nous vous proposons de participer à la mise en page/correction de l'ouvrage. Ce site est participatif et tout le monde peut aider à diffuser ce savoir. La page d'accueil recense l'ensemble des ouvrages disponibles, que vous retrouverez également dans les catégories ci-dessous. Mail pour nous contacter: jugurtha@riseup.net